Confinement décliné par Virginia Woolf, dans "L'écrivain et la vie":
Pour perdurer, chaque phrase doit receler, en son tréfonds, une petite étincelle de feu que le romancier, en dépit du danger, doit à mains nues extraire du brasier. Partant, sa situation devient précaire. Il doit s'exposer à la vie: il doit courir le risque d'être entraîné au loin et trompé par sa duplicité: il doit s'emparer de ses trésors et ne pas tenir compte du rebut. Mais à un moment donné il lui faut quitter la compagnie et se retirer, seul, dans cette pièce mystérieuse où son corps s'affermit et atteint à la permanence par le biais de processus qui, s'ils échappent au critique, exercent pourtant sur lui une si profonde fascination.