Je la devine, je la vois quelquefois, elle se faufile, elle se défile,

toi aussi tu la vois, toi aussi comme moi, tu la connais, je la connais, je la reconnais…

on me l’a présentée dans le passé, présentée, représentée, tout petit déjà, on m’en parlait, son nom est écrit, son nom est écrit là, écrit là, juste là en haut de cette porte, au dessus de cette porte d’école, tu te souviens de cette école…

Il suffirait d’une brise, d’un souffle et je pourrais la frôler, la caresser, la toucher, l’attraper, pourtant la voir me fait peur, me fait tourner la tête,…

un moment, un instant, je voudrais la vivre enfin…

Je n’ai que son nom, son nom, toujours  dans la tête, en tête, comme une ritournelle qui en tête, qui en tête comme un parfum, elle fait perdre la tête, comme le vent, comme un souffle de LIBERTE !!! …

Gilles DUHAUT (novembre 2009)