Les arts en écho !

Lettre d’information numéro 10
Quoi de neuf aux Arts en écho ?
Un certain déconfinement ??


Chers amis des Arts en écho !

J’espère que chacun, chacune d’entre vous, va le mieux possible sur le plan de la santé et continue à s’accommoder au confinement. Cette nécessité, je pense que vous la vivez comme une opportunité imprévue et authentique, tout comme moi et sans doute comme beaucoup de gens, pour poser ses valises, réfléchir sur soi-même, s’inspirer de lectures, écrire, peindre, sculpter, chanter !
J’ai tenu à vous écrire plus tôt que prévu. Cette lettre d’information n°9 aurait dû paraître en juin. J’ai tenu à vous écrire au sujet de notre association, à un moment où un bout de ciel bleu semble apparaître au bout du tunnel dans lequel nous nous sommes retrouvés précipités, il y a, il y a…un certain temps, temps suspendu !
Cette 10è lettre d’informations va s’appuyer sur les points de l’ordre du jour de notre dernier conseil d’administration (11 janvier dernier). Il est bien évident que je me dois d’actualiser ces points et de les projeter sur les mois à venir.
Compte tenu de certaines incertitudes qui échappent totalement à notre volonté, il me semble hasardeux de fixer un conseil d’administration avant l’été prochain.

Rappel de la constitution du conseil d’administration des Arts en écho :

  • Christian Massé, président,
  • Paul Nébac, 1er vice-président,
  • Michèle Plond, 2è vice-président,
  • Nicole Jost, secrétaire,
  • Nathalie Boulay, vice-secrétaire
  • François Fédiridji, trésorière
  • Annick Mary, chargée de communication,
  • Alexis Chartraire, chargé du site, nouvellement coopté
  • Marie-France Aujard. nouvellement cooptée.

Le conseil d’administration du 11 janvier 2020 accueillit Alexis Chartraire et le remercia de ses propositions de créer une page Facebook et, plus tard, un site.

Depuis le 11 janvier : la page FB est peu utilisée. En revanche, le site, mis en place plutôt que prévu, fonctionne admirablement : www.les-arts-en-echo.fr. Cet outil de communication est un espace d’expression et de maintien des liens entre les membres.

Points suivants abordés à ce CA :

1/ Notre partenariat avec la Closerie de la Fuye. Il est rappelé que Les Arts en écho se sont déplacés plusieurs fois en ce lieu, pour le découvrir, y partager le panier, organiser un CA, et accueillir un auteur (votre serviteur pour commencer !). Plusieurs articles de presse parurent au nom de ce partenariat. Puis, plus rien. Il fut décidé que je contacterai Denis Jenteur, propriétaire des lieux pour envisager de réaliser en commun des projets.

Depuis le 11 janvier : j’ai tenté à trois reprises de contacter Denis Jenteur. Aucune manifestation de sa part. Aussi, je considère que ce partenariat n’a plus de sens, n’existe plus. Que des artistes des Arts en écho s’y rendent à titre personnel, pourquoi pas, mais pas au nom des Arts en écho. Je les remercie de tenir compte de cette nuance.

2/ L’Expo-rencontre. Nous rappelons le succès et la grande convivialité de l’Expo-rencontre des 16 et 17 novembre 2019 salle du Champ-Girault et confirmons les dates de celle de 2020 : les 10 et 11 octobre, au même endroit, autour du thème Albert Camus et nous. (Marie-France Aujard a un projet pour évoquer Camus, dont l’œuvre est d’une actualité incntestable)

Depuis le 11 janvier : le dossier d’inscription a été déposé et les dates confirmées. Je dois signaler un point :  cette salle, depuis peu, est occupée par les restos du cœur pour des raisons bien compréhensibles. Espérons qu’en octobre, elle sera disponible. Je comprends parfaitement qu’il faille subvenir aux besoins alimentaires d’une population démunie, mais je pense aussi que la culture, même à un niveau « modeste », nourrit l’homme. A ce jour, je suis dans l’impossibilité d’avancer sur ce point….Peut-être que si le déconfinement fonctionne, le mois d’octobre nous sera favorable. Il nous faudra organiser une réunion technique…Quand ? Je l’ignore ! Dans la brouillard qui semble s’éclaircir, il est nécessaire de poser des balises…

3/ L’ouvrage collectif sur l’antisémitisme, Une soirée au Saint-Germain. Deux rencontres ont eu lieu entre Tony Jagu, François Tézenas du Montcel, Paul Nébac et moi-même, au siège de notre association.

Depuis le 11 janvier : un sous-titre s’est précisé : l’antisémitisme en France : ses racines et conséquences, sa rhétorique. La résilience par les arts.

L’ouvrage est avancé mais est en « stand by », lié au confinement, et nous n’avons pas les moyens de travailler en vidéo-conférence ! Un point est possible :

  • Tony Jagu est chargé de la préface,
  • François Tézenas relate son vécu personnel dans une famille antisémite catholique française.
  • Christian Massé s’inspire d’ouvrages d’« intellectuels » qui ont étudié le phénomène, ancien et complètement contemporain, phénomène actualisé par la pandémie avec certaines thèses complotistes…
  • Paul Nébac traite de la résilience par les arts.

Cet ouvrage verra le jour et sera publié.

4/ Les rencontres du Saint-Germain. : bilan positif quant à la qualité des interventions, la formule du binôme… Un programme bouclé jusqu’en décembre 2020, et même au-delà…

Depuis le 11 janvier : au soir du 6 février, nous apprenions que le St Germain, pour raisons de congés, ne pouvait nous recevoir le 27 du même mois (avec Tony Jagu et Imad Saleh). Nous repoussâmes cette intervention à une date ultérieure). Le 9 mars, nous recevions Chantal Desbordes, seule, Nicole Delaunay, malade, s’étant excusée de ne pouvoir venir. L’assistance se composa de 11 personnes. Les membres du bureau présents (Annick Mary, Nicole Jost et moi-même), décidèrent d’annuler la suite des interventions jusqu’en juin. Trop peu de monde pour le travail préparatoire et pour les auteurs eux-mêmes ! Vous connaissez la suite. Le conavirus précipita les évènements.

J’en viens à un point très important, mûri par cette période de confinement, propice à la réflexion sereine, à la relecture des faits : les rencontres du saint-Germain :

  • Nous n’avons pas souvent dépassé les 15 personnes, ce qui peut décourager les organisateurs et étonner les intervenants, dans la mesure où, objectivement, ces rencontres ont faitt l’objet d’échanges pertinents, et que la plupart des auteurs, en deux heures, dédicacèrent plus d’ouvrages qu’en une journée de certains salons.
  • Trop de bruits, pas assez de monde, m’a-t-on régulièrement reproché. Je ne vous dis pas le stress qui était le mien entre 19h15 et 19h30 : qui va venir, qui va m’envoyer un texto pour se décommander, combien de personnes vont-elles venir ?
  • Trop de bruits ? C’était la tradition des cafés littéraires d’autrefois, à Paris (le Procop, le Flore, la Closerie). Des artistes au milieu du peuple…Cela semble appartenir à un passé révolu. De nos jours, les « amoureux des lettres » préfèrent sans doute se retrouver dans des lieux clos, aseptisés, confinés.

Pas assez de monde ? à qui la faute ??

Aussi, j’ai pris la décision de ne plus organiser quoi que ce soit au saint-Germain (après 40 rencontres organisées seul, puis 13 dans le cadre des Arts en écho) Il est bien évident que si des membres du conseil d’administration veulent le faire, je les soutiendrai !

Mais je ne renonce pas vraiment. Mes propositions sont les suivantes, corroborées au principe suivant : ces rencontres ne seraient plus publiques, mais privées, sous la forme d’invitation avec obligation de dire si l’on vient ou pas.

  • Délocaliser le lieu. Par exemple à l’Instant, rue Bernard Palissy, lieu disons original, plus « tranquille », qui dispose d’un sous-sol intéressant : d’anciennes caves aménagées pour accueillir entre 15 et 20 personnes. Les modalités financières seraient très différentes de celles du saint-Germain.
  • S’inspirer du principe des Mille lectures d’hiver, organisée par le Centre régional du livre. Le principe est simple : une personne de l’association se désigne comme accueillant et invite des personnes de son choix pour recevoir un artiste, un écrivain, un lecteur… Pour présenter des livres, des tableaux, des sculptures. Bien entendu, ce dispositif suppose un roulement, afin que ce ne soit pas toujours la même personne qui accueille !

Il est bien évident que ces propositions sont à discuter.

Je compte sur une consultation de tous les membres, y compris ceux dont je n’ai plus aucune nouvelle…. Vous l’avez compris : cette lettre d’informations « déconfine » le conseil d’administration habituel ! Tous les avis seront étudiés.

5/ L’assemblée générale : le 12 novembre

J’espère trouver un lieu autre que celui du Saint-Germain… Une salle de la ville, à un tarif intéressant, par exemple une salle des halles.

Son ordre du jour sera le suivant :

  • Présentation des bilans financier et moral,
  • Projets… Dans ces projets, encore complètement non formulés, il y en un dont je vous ai parlé déjà : mentionner la notion de confraternité dans l’article 6. Il ferait bien entendu l’objet d’un débat ; que souhaite-t-on ? Etre acteur des Arts en écho, ou simple consommateur ?
  • Renouvellement du Conseil d’administration, après trois années de vie des Arts en écho.

Christian Massé, président                                           
Nicole Dory, secrétaire